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Libertinage

La prostitution à l’époque de Corona : Malgré le lockdown, pas explicitement interdit ?

La Corona et le sexe. Ce sont des sujets qui sont rarement associés. Depuis le premier lockdown en mars 2020, les services sexuels ne peuvent être proposés et perçus que de manière limitée en France en raison de la pandémie de coronavirus.

Mais qu’est-ce qui est encore autorisé ? Quelles restrictions étaient en vigueur et à quel moment ? Une chose est sûre : Le secteur diversifié du travail du sexe a été particulièrement touché.

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Des ordonnances Corona imprécises pour le secteur du sexe

Comme dans d’autres secteurs, les restrictions ainsi que les dispositions relatives au travail du sexe – en référence à la loi sur la protection des prostituées – figuraient et figurent toujours dans les ordonnances Corona des Länder. Là encore, des définitions imprécises et des formulations imprécises ont créé beaucoup d’ambiguïté dans un secteur aussi complexe que le travail du sexe. Une formulation précise de la loi sur la protection des prostituées est donc nécessaire pour protéger les travailleurs indépendants en solo.

En effet, le sujet est compliqué : La prostitution est certes définie par la loi sur la protection des prostituées, mais elle n’est pas réglementée par la législation fédérale sur le commerce. Cela signifie que les Länder et les communes sont responsables de la mise en œuvre. Résultat : des solutions individuelles inextricables.

La loi sur la protection des prostituées fait l’objet de critiques depuis des années. Elle est toujours compliquée et a rendu la situation encore plus difficile pour les travailleuses du sexe. La montre à titre d’exemple un extrait des ordonnances Corona des Länder de novembre 2020 et mars 2021.

Des définitions floues de la prostitution

Le tableau du montre clairement à quel point le travail du sexe a été désigné et défini de manière floue. Alors que le “commerce de la prostitution” était déjà en grande partie interdit depuis novembre 2020, les “services sexuels” n’étaient pas encore explicitement interdits dans au moins sept pays à la même date.

Ainsi, selon le règlement Corona, le commerce de la prostitution était interdit en novembre 2020 dans le Bade-Wurtemberg, mais pas les services sexuels. En Saxe-Anhalt, le commerce de la prostitution n’était certes pas autorisé à l’époque, mais une “médiation de la prostitution” ainsi que des services sexuels étaient autorisés.

Les personnes qui se prostituaient en Rhénanie-Palatinat étaient déjà confrontées à l’interdiction d’exercer leur profession en novembre, mais pouvaient exercer leur activité de travailleuse du sexe dans le cadre de services sexuels dans le Land voisin de Hesse. Cependant, le métier de prostituée lui-même était également interdit en Hesse à cette date.

De nombreux points d’interrogation persistent chez les prostituées

Ce qui ressort clairement de ces exemples : Il n’y a pas eu de directive claire pour les travailleuses du sexe à l’époque de Corona. Lorsque le commerce de détail a fermé au niveau national, des réglementations individuelles étaient encore possibles au niveau des Länder.

Depuis mars 2021, tous les Länder interdisent certes le commerce de la prostitution et les services sexuels, mais ils offrent une grande marge d’interprétation. Souvent, les règlements ne contiennent que des phrases brèves, il n’y a pas de différenciation et des définitions claires font défaut.

Conclusion : la situation des travailleuses du sexe reste difficile. On discute déjà d’une stratégie d’ouverture pour le commerce de détail et d’autres branches, mais la question de savoir si et comment la branche des services du travail du sexe y sera intégrée reste ouverte.

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